mardi 30 août 2022

Le pétrole russe coule à flots

 

Le pétrole russe coule à flots.




Aberration et hypocrisie.
La Russie est sous sanctions.
On ne compte plus les vagues.
Et pourtant, le pétrole russe coule à flots sur le marché.
Et la Russie produit autant de pétrole qu'avant la guerre d'Ukraine.
Explications.
HYPOCRISIE

L'Europe et les États-Unis le savent.
Mais ils ferment les yeux car la situation les arrange.
Ils ont déjà à gérer le choc du gaz, ils ne veulent pas gérer aussi un choc pétrolier.
Cela a notamment permis au pétrole de chuter de 30% en quelques semaines malgré le rebond récent lié à la volonté de l'OPEP de réduire sa production.
6 mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie a reconstitué ses circuits de distribution de pétrole dans le monde.
Sous les yeux de tous.

74 MILLIARDS DE DOLLARS

Ce sont les revenus du pétrole pour la Russie jusqu'à fin juillet de cette année.
Le volume est revenu à ses niveaux pré-crise et les prix ont augmenté, ce qui explique la hausse des revenus.
Comment est-ce possible?

C'EST SIMPLE

Les exportations de pétrole russe vers l'Europe et même vers les États-Unis se sont certes fortement réduites, mais elles n'ont pas été stoppées.
Et les exportations vers l'Asie et le Moyen-Orient ont explosé.
Un nouveau circuit.
Avec du pétrole qui passe par l'Asie et le Moyen-Orient...pour revenir partiellement en Europe et aux États-Unis.

EXEMPLE

Une nouvelle route vers l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis.
En passant par l’Égypte.
Une route déjà utilisée par l'Iran (étonnant quand on connaît les relations entre l'Arabie Saoudite et l'Iran mais business first...) sous "sanctions".
Le pétrole est "blanchi" dans les pays du Golfe, hop, on change les étiquettes, et l'Europe peut importer en fermant les yeux ce nouveau pétrole du Golfe.
Les États-Unis le savent.
Évidemment.

MÊME SI...

...les grandes institutions bancaires européennes et américaines, les grandes maisons de trading et les grands intermédiaires appliquent les sanctions et ont stoppé le financement ou les transactions sur le pétrole russe, les acteurs plus petits se sont rués dans la brèche et toute l'infrastructure a été reconstruite en un temps record et de nouveaux circuits établis avec une efficacité redoutable.
À partir de bases comme Dubaï ou Singapour.

TRANSFERT EN HAUTE MER

Pour changer les "étiquettes" et "blanchir" le pétrole, le Wall Street Journal explique aussi comment le pétrole est transféré d'un pétrolier à un autre, en pleine mer, pour déguiser son origine.
Et tout le monde le sait.
La Russie a donc rejoint les circuits parallèles de deux autres grands producteurs de pétrole sous sanctions, l'Iran et le Venezuela.
L'Inde joue aussi un rôle très actif dans ce recyclage, c'est même devenu le meilleur client de la Russie avec des importations qui sont passées de zéro à 1 million de barils par jour.
Quant à la Chine, elle ne s'est jamais beaucoup embarrassée de l'origine des produits qui lui sont nécessaires.

PEUT-ON EN CONCLURE...

...que l'économie russe a absorbé le choc des sanctions et qu'elle est aussi forte qu'avant l'invasion ?
Non.
Il ne faut pas confondre revenus de la Russie et circuits de l'économie russe.
Avec le rétablissement des circuits pétroliers et la flambée du gaz, les revenus de la Russie sont largement en hausse par rapport à 2021.
Mais derrière cet écran de fumée de revenus qui chuteront quand la situation se détendra, l'économie est en lambeaux.
Le départ de firmes européennes et américaines a des conséquences majeures sur les circuits de l'économie.
Nous reviendrons sur ce sujet car il est passionnant.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?



L'ALLEMAGNE...

...veut reprendre le leadership européen mais ce n'est pas gagné.
Olaf Scholz a fait un discours très remarqué sur l'Europe hier.
Il prône une réforme de l'Union Européenne.
Une communauté politique européenne.
Une Europe élargie.
Et une défense commune.
Bigre !

ON SE RÉVEILLE

Il a fallu que le prix de l'électricité soit multiplié par plus de 10 pour que la Commission européenne se décide à réformer d'urgence la structure du marché de l'électricité.
L'intention est claire.
Les mesures le sont moins.
La réforme n'est donc pas pour demain.

Infos & Source: Mon Financier

lundi 29 août 2022

Rory McIlroy entre dans l’histoire avec une troisième FedEx Cup

 TOUR CHAMPIONSHIP, TOUR 4


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Rory McIlroy entre dans l’histoire avec une troisième FedEx Cup
Après un duel incroyable lors du dernier tour face à Scottie Scheffler, Rory McIlroy devient le premier homme de l’histoire à remporter trois fois la FedEx Cup, avec un coup d’avance sur le numéro un mondial et le Sud-Coréen Sungjae Im.
Quelle incroyable dernière journée de la saison américaine ! Et quel champion ! Rory McIlroy remporte le Tour Championship, la finale de la saison du PGA Tour, et devient le premier joueur à gagner trois fois la FedEx Cup (devançant maintenant Tiger Woods, seul homme à posséder une paire de FedEx Cup). Le Nord-Irlandais a pourtant failli dire adieu au titre dès son premier coup de la semaine avec une mise en jeu au 1 jeudi hors-limite. Avec un triple-bogey au 1 et un bogey au 2, le numéro quatre mondial comptait même dix coups de retard sur Scottie Scheffler, avant même le départ de ce dernier, à cause du classement spécifique au départ du Tour Championship. Mais Rory McIlroy est un immense champion qui a déjà marqué l’histoire du golf et qui continue à se forger une place au panthéon au fur et à mesure de ses victoires.
Un duel intense toute la journée
Après un troisième tour achevé dimanche matin, McIlroy comptait encore six coups de retard sur Scheffler au départ du dernier tour. Le duel en dernière partie entre les deux hommes était exceptionnel dès le trou numéro 2 et le quadruple vainqueur en Majeur aligné trois birdies d’affilée (5, 6 et 7) pour recoller au leader à -20. Scheffler reprenait les commandes avec un birdie sur le terrible trou numéro 8. Mais McIlroy plantait le drapeau au 12, avant de rentrer un putt de huit mètres au 15 pour recoller à son adversaire. Un putt magique !
La magie continuait d’opérer en faveur du golfeur de 33 ans avec un chip freiné par le mât au 16. La réussite était certes du côté de McIlroy, mais Scheffler a perdu en grande partie le tournoi dans les bunkers avec deux sorties très moyennes au 16 et au 18 et un coup de perdu à chaque fois (il a terminé dernier au classement des sorties de bunker cette semaine).
Sungjae Im deuxième ex aequo.
Derrière ce duo d’enfer, Sungjae Im est presque passé inaperçu… pour finalement terminer deuxième à un coup, aux côtés de Scheffler ! Ses deux chips manqués de suite au 14 pour un double-bogey resteront en travers de la gorge du Sud-Coréen qui termine à une brillantissime deuxième place inespérée.
En manque de réussite au putting, Xander Schauffele termine au pied du podium de la saison, devant le surprenant Max Homa et Justin Thomas. L’Autrichien Sepp Straka, vainqueur du Honda Classic et deuxième de la première des trois épreuves des playoffs de la FedEx Cup, finit à une flatteuse septième place.
Deux semaines de pause… et de guerre des circuits
La saison américaine prend fin comme d’habitude à East Lake, avant de reprendre dans trois semaines. Les regards seront maintenant tournés vers le DP World Tour avant son tournoi fétiche de Wentworth (du 8 au 11 septembre, deux semaines avant l’Open de France)… ou vers le LIV qui va tenter de conserver les grands absents du Tour Championship.


Logement, énergie et pauvreté, quel revenu minimum pour vivre dignement en 2022 ?

 Logement, énergie et pauvreté, quel revenu minimum pour vivre dignement en 2022 ?

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Une personne isolée a besoin d’au moins 1530 €/mois pour vivre plus ou moins dignement ; une maman seule avec 2 jeunes enfants de 2.530 €/mois.", c’est le constat de l’étude "Pauvreté, logement et énergie" réalisé par l’Institut pour un Développement Durable (IDD). Ces deux montants, appelés "budgets de référence" permettent, selon l’étude toujours, d’estimer le revenu minimum qu’une famille "a besoin pour pouvoir participer pleinement à la société".
Le but de cette étude est de solliciter le débat. Philippe Defeyt, économiste à l’Institut pour un développement durable (IDD) explique que "définir un budget minimum pour vivre dignement, c’est d’abord et avant tout un choix politique, un choix de société." Cela peut sembler arbitraire, mais ne l’est pas plus que le calcul du seuil de pauvreté, par exemple, estime l’économiste. Rappelons que celui-ci est égal à 60% du revenu net médian. En Belgique, ce seuil est de 1287 euros pour une personne isolée.
Comment est calculé le "budget de référence"
Pour calculer le "budget de référence" l’étude a analysé notamment les loyers (les loyers namurois), la consommation d’énergie, les dépenses alimentaires (inspiré de l’enquête sur le budget des ménages), les assurances, l’eau, les produits d’entretien et d’hygiène, etc. L’auteur de l’étude est conscient que d’autres personnes auraient pu calculer d’une autre façon, mais au moins, dit-il, "on a un débat sur ce qu’une personne à petit revenu à droit pour vivre à peu près correctement". Il cite par exemple, dans son analyse, un budget d’une dizaine d’euros consacrés à des activités culturelles et de loisirs.
Notons encore que l’étude prend 2 exemples de situation pour réaliser les "budgets de référence" : un adulte vivant seul et une maman solo avec 2 jeunes enfants.
Des situations différentes, des budgets différents.
Les budgets de référence peuvent évidemment varier selon les situations. Le ménage ou la personne isolée doit-elle payer un logement privé ou social ? Le tarif social est-il appliqué pour l’électricité et le gaz / mazout ?
Dans le tableau ci-dessous, on constate très vite que le budget nécessaire n’est pas le même pour une maman avec ses 2 enfants qui vivent dans un loyer social avec un tarif social pour l’électricité et le gaz et une autre maman avec ses 2 enfants dans un loyer privé qui ne bénéficie pas du tarif social pour l’électricité et pour le gaz, une situation que l’on pouvait rencontrer avant 2021. la différence est de 710 euros. Dans le cas d’une personne isolée, la différence est de 550 euros. Or, précise l’étude, "ces deux situations étaient considérées de la même manière dans l’approche européenne du taux de pauvreté" (seuil de pauvreté).
Seuil de pauvreté et revenu d’intégration vs Budget de référence.
Toujours en tenant compte des hypothèses de calcul retenues par l’étude, d’autres constats apparaissent. Par exemple, les budgets de référence sont supérieurs au seuil de pauvreté pour les ménages locataires dans le secteur privé. Ce qui n’est pas le cas lorsque ceux-ci sont locataires d’un logement social, le budget de référence dans ce cas-là est même très proche du revenu d’intégration sociale (aide financière accordée par les centres publics d’action sociale (CPAS)).
Seuil de pauvreté et revenu d’intégration vs Budget de référence
Toujours en tenant compte des hypothèses de calcul retenues par l’étude, d’autres constats apparaissent. Par exemple, les budgets de référence sont supérieurs au seuil de pauvreté pour les ménages locataires dans le secteur privé. Ce qui n’est pas le cas lorsque ceux-ci sont locataires d’un logement social, le budget de référence dans ce cas-là est même très proche du revenu d’intégration sociale (aide financière accordée par les centres publics d’action sociale (CPAS)).
Pour Philippe Defeyt, il y a deux conclusions à tirer de cette étude. Primo, dans tous les cas, le budget de référence est supérieur au revenu d’intégration, mais aussi supérieur au seuil de pauvreté utilisé aujourd’hui en Belgique. Par contre, pour les personnes qui ont la chance de bénéficier d’un logement social "en gros, avec un revenu d’intégration, ils peuvent s’en sortir". Le logement social leur permet, en effet, de faire des économies. On ne peut donc pas traiter des personnes dans des situations (logement privé et social, par exemple) de la même manière avec un revenu d’intégration qui est le même. "On pense qu’on est égal parce qu’on donne le même revenu d’intégration, mais on est très inégal en termes de niveau de vie parce qu’un des deux ménages à la chance de bénéficier d’un logement social." Précisant que sa proposition n’est pas de diminuer le revenu d’intégration pour ceux qui bénéficient d’un logement social.
Avantage du calcul d’un budget de référence, selon Philippe Defeyt, cela oblige à réfléchir aux conditions réelles de vie et cela met également en évidence les inégalités pour les plus petits revenus.
Info & Source: RTBF.BE









Allocations, prime, taux d’intérêt… ce qui change le 1er septembre

 Allocations, prime, taux d’intérêt… ce qui change le 1er septembre

🇧🇪
Des changements vont avoir lieu en Belgique à partir de ce jeudi 1er septembre.
Voici une liste non exhaustive de ce qui change pour les Belges à partir du 1er septembre 2022.
1️⃣ L’abonnement TEC à 12 euros par an pour les 18-24 ans et 65+
Dès le 1er septembre, l’abonnement TEC ne coûtera plus que 12 euros par an pour les 18-24 ans, les plus de 65 ans et les BIM (Bénéficiaire de l’Intervention Majorée). Cet abonnement est valable sur tout le réseau, y compris les lignes Express.
La quasi-gratuité pour les jeunes de 18 à 24 ans, qui avaient déjà obtenu 70 % de réduction, avait été initialement prévue pour la rentrée 2023 mais a été avancée par le gouvernement wallon à 2022.
2️⃣ Allocation de chômage et métier en pénurie
À partir du 1er septembre, un chômeur de longue durée pourra conserver 25 % de son allocation pendant trois mois s’il occupe un emploi en pénurie ou trouve un poste dans une autre Région, ressort-il d’un arrêté royal signé en juin dernier par le ministre de l’Économie et de l’Emploi, Pierre-Yves Dermagne.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour augmenter le taux d’emploi. Elle avait déjà été discutée au sein de la plateforme interfédérale mise en place par M. Dermagne pour trouver des solutions aux métiers en pénurie et à la mobilité interrégionale avec les autres ministres de l’Emploi. L’avantage financier sera accordé pendant trois mois et sera entièrement cumulable avec le salaire.
3️⃣ Entrée en vigueur du plan wallon contre les logements inoccupés
Le plan wallon contre les logements inoccupés entre en vigueur à la rentrée. Concrètement, les gestionnaires de réseau de distribution seront habilités à communiquer aux pouvoirs locaux les consommations de certains logements soupçonnés d’être inoccupés, dès le 1er septembre.
À cette date, un logement sera présumé inoccupé s’il présente une consommation en eau ou en électricité inférieure à 15 mètres cubes d’eau par an ou à 100 kilowattheures par an.
Parallèlement, l’effectivité de l’action en cessation sera renforcée via la fixation des critères d’agrément ainsi que la mise en place de la procédure d’agrément des associations de défense du droit au logement.
Un juge du tribunal de première instance statuant comme en référé pourra ainsi ordonner toute mesure utile afin d’assurer l’occupation d’un logement dans un délai raisonnable, à la demande des autorités administratives, mais également d’une association pour autant qu’elle soit agréée par le gouvernement.
Ce dernier fixera également le montant de l’amende administrative qui sera comprise entre 500 et 12.500 euros par logement (en fonction de la longueur de la façade et du nombre d’étages du logement) par période de 12 mois sans interruption d’inoccupation établie d’au moins trois mois.
4️⃣ Des calendriers scolaires différents
Dans l’enseignement francophone, les élèves ne commencent plus l’année scolaire le 1er septembre, mais le dernier lundi d’août. Cette année scolaire, c’est le lundi 29 août. De même, l’année scolaire ne se termine plus le 30 juin, mais le premier vendredi de juillet. Les prochaines vacances d’été commenceront donc le 8 juillet 2023.
En Flandre, rien ne change pour l’instant. L’année scolaire commence le 1er septembre et se termine à la fin du mois de juin. Le calendrier actuel sera également maintenu dans le système éducatif de la communauté germanophone.
5️⃣ Flandre : une prime pour nouveaux enseignants
Les enseignants débutants qui n’ont pas encore de qualification pédagogique pourront désormais obtenir une prime à partir du 1er septembre. Ils peuvent obtenir jusqu’à 3 heures de congé par semaine pour leur formation d’enseignant, avec une rémunération complète.
Ils pourront également économiser ces heures et les regrouper pendant certaines périodes (d’examens), lorsqu’elles sont le plus nécessaires. L’école peut désigner un remplaçant pendant ces heures, selon les règles normales de remplacement.
6️⃣ Enseignement en Flandre : plus d’âge minimum pour les primaires
À partir de cette année scolaire, les élèves de moins de 5 ans peuvent déjà entrer à l’école primaire s’ils reçoivent un avis favorable du conseil de classe ou du centre d’orientation scolaire (CLB). Jusqu’à présent, les enfants devaient avoir au moins 5 ans avant d’être autorisés à suivre un enseignement primaire.
En outre, il n’y a plus d’âge minimum pour obtenir le CEB. Avant, c’était 9 ans. Le certificat peut également être délivré tout au long de l’année scolaire.
7️⃣ Davantage de psychologues dans les écoles
À partir de cette année scolaire, les psychologues pourront proposer des séances de groupe afin d’empêcher les enfants et les jeunes de développer des problèmes mentaux plus graves.
Des psychologues externes – pas ceux des centres d’orientation scolaire – viendront dans les écoles pour travailler de manière préventive sur la santé mentale des enfants et des jeunes.
8️⃣ Flandre : des prêts de rénovation bon marché
À partir du 1er septembre, un prêt de rénovation à faible coût peut être demandé avec « Mijn VerbouwLening ». Les personnes ayant des revenus faibles et moyens peuvent emprunter jusqu’à 60.000 euros pour des rénovations à des conditions favorables. De cette manière, le gouvernement flamand veut soutenir la vague de rénovations nécessaires pour atteindre, entre autres, les objectifs climatiques.
Les demandes peuvent être soumises à partir du 1er septembre, mais les factures datant du 1er juillet de cette année sont éligibles. Le montant du prêt doit être remboursé sur une période maximale de 25 ans. Le prêt est sans intérêt tant que le taux d’intérêt légal reste inférieur à 3 %. S’il le dépasse, il y a une réduction de 3 points de pourcentage. Le taux d’intérêt est ajusté une fois par an.
Le gouvernement flamand fusionne également les primes à l’énergie et au logement dans la prime à la rénovation. Cette fenêtre de demande s’ouvre le 1er octobre et devrait également simplifier grandement les demandes. Le « VerbouwLening » peut être accordé à des maisons ou des appartements situés en Région flamande et datant d’au moins 15 ans.
9️⃣ Plusieurs banques suppriment les taux d’intérêt négatifs
A partir du 1er septembre, Belfius cessera de comptabiliser des intérêts négatifs pour ses clients professionnels. « Ces intérêts négatifs n’étaient pas d’application pour les particuliers. Leur situation ne change donc pas », ajoute Belfius.
ING n’appliquera plus non plus de taux d’intérêt négatif pour les clients particuliers. La mesure s’appliquera également pour les personnes morales en Belgique, à l’exception de certains cas particuliers.
KBC et CBC ont également annoncé la fin, au 1er septembre, des taux d’intérêt négatifs pour les personnes morales et les entreprises. Rien ne change par contre pour les particuliers car KBC et CBC n’ont jamais compté d’intérêts négatifs sur leurs dépôts/comptes d’épargne réglementés.
🔟 Fermeture des derniers comptes Rabobank.be
Les derniers comptes de Rabobank.be seront définitivement fermés le 1er septembre. Les comptes épargnes avaient déjà été fermés depuis le 1er juillet. Le groupe néerlandais Rabobank avait annoncé en juin de l’année dernière qu’il mettait fin à ses activités en Belgique – Rabobank.be – après l’échec de la recherche d’un repreneur.
L’argent qui se trouverait encore chez Rabobank.be après la fin des activités ne sera toutefois pas perdu. Il sera transféré à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) du SPF Finances. Il pourra y être récupéré jusqu’à 30 ans après le transfert (via l’application numérique e-DEPO).
1️⃣1️⃣ Le médicament contre la mucoviscidose Kaftrio sera remboursé pour les plus de 12 ans
À partir du 1er septembre, le Kaftrio, un médicament coûteux contre la mucoviscidose, sera remboursé intégralement pour les patients de plus de 12 ans, a confirmé l’Inami, précisant que le patient devra toutefois remplir certaines conditions de remboursement.
Plusieurs études cliniques montrent que le médicament Kaftrio optimise la fonction pulmonaire, réduit l’utilisation des antibiotiques et améliore la qualité de vie des malades. Toutefois, l’efficacité et la sécurité à long terme du médicament doivent encore être confirmées. C’est pourquoi l’Inami a accordé un remboursement temporaire, prévu jusqu’au 31 août 2025, à Kaftrio. Au plus tôt six mois avant l’expiration de la convention, une évaluation sera faite afin « d’examiner l’opportunité de prolonger la convention et donc le remboursement », indique l’Institut.
1️⃣2️⃣ Horeca : accord entre négociants et exploitants sur les conséquences du covid
Le secteur de l’Horeca, les Brasseurs belges et la Fédération belge des distributeurs en boissons ont signé, le 1er juillet dernier à Bruxelles, un document visant à réglementer l’impact de la crise du covid-19 en cas de non-respect par les exploitants du secteur des hôtels, cafés et restaurants, des quotas d’approvisionnement liés aux contrats commerciaux qu’ils concluent avec les distributeurs. Cet accord entrera en vigueur ce 1er septembre.
La plupart des exploitants du secteur Horeca signent avec leurs fournisseurs de boissons (distributeur ou brasserie) des contrats qui leur octroient des ristournes ou autres avantages, à condition de respecter une certaine exclusivité d’approvisionnement. Ces contrats sont généralement liés à une obligation d’atteindre un certain volume de commandes de marchandise (hectolitres de bière par exemple).
Mais les mesures de confinement de la période covid, entraînant la fermeture totale ou partielle du secteur Horeca, a empêché la plupart des exploitants d’atteindre leur quota d’approvisionnement. Cela aurait pu mener certains fournisseurs à appliquer les clauses contractuelles prévoyant des pénalités financières à l’encontre des exploitants en cas de non-respect de ces quotas.
L’accord prévoit que le non-respect des quotas pendant la période covid ne donnera jamais lieu à des amendes financières de la part des brasseurs ou négociants, à condition que l’exploitant Horeca ait respecté la ou les exclusivités du contrat d’approvisionnement en boissons. La partie non amortie des prestations reste cependant toujours due par l’exploitant.
1️⃣3️⃣ Début de la mise en œuvre effective des courtes peines
Le projet de loi portant sur l’exécution des courtes peines est sur les rails. L’entrée en vigueur du nouveau dispositif se déroulera en deux étapes : à partir du 1er septembre, toutes les peines de 2 à 3 ans seront exécutées. À partir de septembre 2023, ce sera au tour des peines de moins de 2 ans.
Cette mesure concrétise la volonté affichée par le ministre de la Justice de mettre un terme à l’inexécution des courtes peines. Vincent Van Quickenborne en avait toutefois repoussé l’application, à diverses reprises, par crainte d’aggraver la surpopulation carcérale.
Les huit maisons de détention qui doivent encore être construites, tout comme l’ouverture (prévue à l’automne) des nouvelles prisons de Haren et de Termonde ainsi que le maintien en activité plus longtemps que prévu des prisons de Saint-Gilles et Termonde devraient permettre de réaliser l’ambition du gouvernement.
Infos & Source: Le Soir.ne

Plafonner les prix de l'énergie, le difficile combat belge.

 La Belgique veut relancer l'idée d'un plafond pour les prix du gaz et de l'électricité. Mais c'est tous azimuts que l'exploration de solutions face à la crise énergétique est étudiée.

L'idée d'un plafonnement du prix de l'énergie avait déjà été portée par la Belgique au niveau européen en mars, sans aboutir. La revoilà, dans un contexte qui a pas mal évolué. D'une part, les prix du gaz continuent à grimper. D'autre part, certains pays, comme l'Autriche, avancent aussi cette option. L'Espagne et le Portugal l'appliquent même.
Comment sont formés les prix du gaz et de l'électricité?
En Europe, les cotations du gaz se font au niveau d'une bourse, principalement le TTF (Title Transfer Facility) à Amsterdam. Le prix est donc fixé sur base de l'offre et de la demande. Plusieurs paramètres entrent en jeu, comme la disponibilité de gaz naturel liquéfié (GNL), la météo, l'approvisionnement possible en charbon ou en énergie renouvelable...
Le prix de l'électricité est déterminé au niveau européen, sur base d'un principe: que toutes les unités soient rentables, quelle que soit leur origine (nucléaire, renouvelable, gaz...). Par conséquent, c'est le prix de l'unité la plus chère, à base de gaz donc, qui régit le système.
Quels prix plafonner?
L'Espagne et le Portugal plafonnent déjà le prix du gaz comme intrant dans la production d'électricité. Ils compensent la différence au moyen des surprofits des entreprises énergétiques réalisés grâce à la hausse des prix.
Francesco Contino, professeur à l'École polytechnique de l'UCLouvain, se montre dubitatif quant à une baisse du seul prix de l'électricité. "Le marché belge est beaucoup plus interconnecté que celui de ces pays. Notre consommation est aussi beaucoup plus importante pour nous chauffer et pour les processus industriels. Si on diminue de cette manière le coût de l'électricité, j'estime que l'effet sera négligeable sur nos factures, aux alentours de 10%."
La ministre de l'Énergie, Tinne Van der Straeten (Groen), porte l'idée du plafonnement des prix tant du gaz que de l'électricité. Le Premier ministre Alexander de Croo (Open VLD) la suit. Une note a été préparée en vue notamment de la réunion des ministres européens de l'Énergie, le 9 septembre.
De quelle manière plafonner ces prix?
La note de Tinne Van der Straeten se base sur trois axes, dont le premier devrait apporter un effet "immédiat", explique la porte-parole de la ministre. "Il faudrait plafonner sur base d'un prix du gaz qui resterait quand même plus élevé que celui des autres continents, pour continuer à attirer les fournisseurs." Les plafonds de prix pour le marché de l'électricité seraient révisés sur la base de cet ajustement sur le marché du gaz.
La solution à moyen terme de Tinne Van der Straeten serait d'agir au niveau du marché. En cas d'événements exceptionnels ou de comportement irrationnel du marché, "on pourrait fermer la bourse", résume la porte-parole de la ministre.
Enfin, une solution qui prendrait plus de temps serait celle d'un découplage: on réformerait radicalement la façon dont les prix de l'électricité sont formés, sans plus les atteler automatiquement à ceux du gaz. Fin d'un système et discussions houleuses en vue...
Une forme de plafonnement existe déjà en Belgique, avec le tarif social. "C'est probablement la bonne approche, il faut cibler très précisément les bénéficiaires des aides", appuie Francesco Contino.
"Mais la meilleure façon de se protéger reste de diminuer la consommation. Au niveau de l'habitat, il faudrait absolument multiplier les audits énergétiques. Il faut être créatif pour ses déplacements, en changeant ses horaires de travail par rapport aux trains, par exemple. Il faut aussi mobiliser les fonds privés pour accélérer la transition vers le renouvelable."
Francesco Contino rappelle aussi que les alternatives aux ressources fossiles telles que l'hydrogène ou le méthane de synthèse vont devenir économiquement plus rentables face aux coûts affolants du gaz et du pétrole. "Mais il ne faut pas oublier les effets secondaires, comme la nécessité de grandes infrastructures qui coûtent aussi!"
Alors, faut-il plafonner ou pas?
Le plafonnement des prix n'est pas la seule option développée au niveau belge. Ainsi, ce mercredi, aura lieu un Codeco réunissant entités fédérale et fédérées. "On a demandé à chacun de venir avec des pistes, explique la porte-parole de Tinne Van der Straeten. On le voit plutôt comme un brainstorming."
Les Régions ont en effet un poids dans cette lutte, avec leurs compétences pour l'habitat et l'éolien onshore, et bien sûr un impact en termes de sensibilisation.
"Il ne faut pas médiatiser le plafonnement comme l'unique solution, plaide Francesco Contino. En ce sens, ce Codeco est une bonne idée"
Le résumé:
1) La Belgique veut relancer l'idée d'un plafond pour les prix du gaz et de l'électricité au niveau européen.
2) Le plafonnement des prix du gaz semble très compliqué.
3) Un tel changement aura un coût important et il faudra convaincre les partenaires européens.
4) Ce mercredi, un Codeco permettra déjà aux Régions et au Fédéral d'avancer de nouvelles pistes pour tenter d'apaiser la crise énergétique.
Info & source: L'ECHO.BE
SOPHIE LEROY
Aujourd'hui à 14:53


Le pétrole russe coule à flots

  Le pétrole russe coule à flots. Aberration et hypocrisie. La Russie est sous sanctions. On ne compte plus les vagues. Et pourtant, le pétr...